L’origine des AMAP
Dans les années soixante, au Japon, des mères de familles s’inquiétèrent des conséquences de l’intensification de l’agriculture, et eurent le sentiment d’empoisonner leurs enfants en les nourrissant. Elles décidèrent alors de se regrouper et de passer un contrat avec un agriculteur : en échange de la garantie d’achat de toute sa production à l’avance, l’agriculteur s’engagea à cultiver sans produits chimiques. Ainsi naquirent les premiers « Teikei », que l’on peut traduire par « mettre le visage du paysan sur les aliments ».
Les AMAP en Midi-Pyrénées
De 1988 à 2000, 31 % des exploitations agricoles ont disparu en Midi-Pyrénées, 40 % en Ariège, dans le Tarn et la Haute Garonne, au profit d’une agriculture industrielle, intensive et polluante. Les AMAP permettent au contraire une agriculture de qualité, génératrice d’emploi au sein de fermes locales, proches des consommateurs, qui leur garantissent des produits sains et de grande qualité gustative.
La 1ere AMAP a été créée en France en 2001, dans le Var. Aujourd’hui, il y a plus d’une centaine AMAP en Midi Pyrénées.